L’utilisation des médicaments dans le traitement des symptômes associés au trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH) est la méthode la plus étudiée dans la littérature scientifique actuelle pour diminuer l’impact des symptômes. Une variété de molécules sont offertes sur le marché, ce qui permet aux individus de choisir le traitement qui offre le plus de bénéfices et le moins d’effets secondaires.
Toutefois, il est fréquent que les individus n’observent pas une diminution significative de leurs symptômes ou que les effets indésirables soient trop importants comparativement aux effets-bénéfices, et ce malgré plusieurs tentatives pour trouver la bonne combinaison médicamenteuse. Les personnes ayant un diagnostic de TDAH vont fréquemment rapporter une diminution des symptômes d’inattention et d’impulsivité dans leur vie quotidienne, ce qui leur permet d’être davantage concentrés et de diminuer les erreurs qui peuvent résulter de ces symptômes. Par contre, les plaintes sur le plan des habiletés d’organisation, de planification, de gestion du temps et plusieurs autres associées au fonctionnement exécutif ne sont généralement pas ciblées par les traitements médicaux. Les individus doivent ainsi développer des stratégies pour pallier leurs difficultés. Cela signifie que bien que la médication tende à être bénéfique pour le contrôle de certains symptômes associés au TDAH, elle ne permet souvent pas une réduction et une gestion complète des symptômes qui entravent le fonctionnement des individus. De plus, plusieurs personnes préfèrent essayer d’autres stratégies alternatives avant d’emprunter la voie médicamenteuse.