vendredi 23 décembre 2016

Survivre à un Noël en solo (et aux autres aléas de la vie)

Femme seule à Noël

« Joyeux Noël ! »

Pour plusieurs, ce souhait lancé dans un mélange à la fois d’automatisme et de réelle bonté va se concrétiser, mais pour d’autres, ces mots sont plutôt synonymes de tristesse...

Les raisons d’être seul(e) à Noël sont multiples : deuil, maladie, famille éloignée, séparation, choix personnel, etc., et chacun affrontera la situation selon les stratégies d’adaptation qui lui sont propres.

Face à un problème, plusieurs options se présentent :

  1. Résoudre le problème
  2. Changer comment on se sent face au problème
  3. Accepter le problème
  4. Éviter ou ignorer le problème
  5. Rester misérable

Et vous, chers lecteurs solitaires ce Noël, laquelle de ces options allez-vous choisir pour le réveillon :

  1. Vous inviter chez des amis / voisins, ou faire du bénévolat ?
  2. Décider que Noël en solo n’est pas si triste quand on met le paquet pour se faire plaisir avec de la bonne bouffe et du bon divertissement ?
  3. Accepter que c’est ça cette année, mais que peut-être l’an prochain ce sera différent, et quand même mettre le paquet pour se faire plaisir avec de la bonne bouffe et du bon divertissement ?
  4. Faire semblant que c’est un soir comme un autre, se coucher à 20h, ou s’intoxiquer pour ne pas vivre la solitude ?
  5. Vider la boîte de mouchoir ?

N.-B. Les options 4 et 5 viennent avec un ou plusieurs effets secondaires indésirables : ennui, insomnie, irritabilité, déprime, anxiété, maux de tête, nausées, yeux bouffis, irritation nasale, etc. Consultez votre professionnel de la santé (médecin, psychologue) pour obtenir la liste complète.

Quel que soit l’option que vous choisissez, n’oubliez surtout pas que le temps des fêtes n’est qu’une période de temps limité (quelques jours) et que vous allez reprendre votre routine sous peu. La tristesse que vous ressentez est souvent due à votre insatisfaction avec votre situation de vie actuelle (et la solitude qui y résulte souvent). Le temps des fêtes semble qu’amplifiez une tristesse déjà existante (mais possiblement pas adressée).

Rappelez-vous que le temps des fêtes, ainsi que d’autres moments de célébrations ou de pause de la routine quotidienne, vous offrent des opportunités uniques de vous détendre, de faire le vide, de faire un bilan sur votre situation de vie actuelle et d’établir un plan d’action concret qui va vous aider à atteindre un niveau de bonheur plus élevé.

Sur ce :

« Joyeux Noël ! »


Julie Parent, M.A.
Psychologue
Psychologues Consultants Y2

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jeudi 22 décembre 2016

L'ABC des troubles d'apprentissage

Adolescent

English version follows.

Qu'est ce que les troubles d'apprentissage ?

L'Association canadienne des troubles d'apprentissage (ACTA) en donne la définition suivante : « L'expression « troubles d'apprentissage » fait référence à un certain nombre de dysfonctionnements pouvant affecter l'acquisition, l'organisation, la rétention, la compréhension ou le traitement de l'information verbale ou non verbale. Ces dysfonctionnements affectent l'apprentissage chez des personnes qui, par ailleurs, font preuve des habiletés intellectuelles moyennes essentielles à la pensée ou au raisonnement. Ainsi, les troubles d'apprentissage sont distincts de la déficience intellectuelle. »

La revue Psychology Today déclare que : « les troubles d'apprentissage limitent la capacité d'une personne d'interpréter ce qu'elle voit ou ce qu'elle entend, ou de relier les renseignements provenant de diverses parties du cerveau ».

Les troubles d'apprentissage sont-ils communs ?

Un Canadien sur 10 souffre d'un trouble d'apprentissage, d'après l'Association canadienne des troubles d'apprentissage. Les hommes et les femmes sont à peu près aussi susceptibles de déclarer avoir un trouble d'apprentissage (52 % par rapport à 48 %).

En 2001, selon l'Enquête sur la participation et les limitations des activités, l'on estime que 155 000 enfants canadiens âgés de 5 à 14 ans, ou 4 % de tous les enfants dans ce groupe d'âge, avaient une certaine forme de limitation des activités (bien que ces chiffres varient d'une province à l'autre). De plus, selon Statistique Canada, environ 631 000 Canadiens (2,4 %) âgés de 15 ans et plus ont déclaré avoir une limitation au niveau de l'apprentissage en 2006.

Quels sont certains types de troubles d'apprentissage ?

Ceux-ci comprennent le TDA / TDAH (trouble déficitaire de l'attention et trouble déficitaire de l'attention avec hyperactivité), le syndrome d'Asperger (une forme d'autisme), la dyscalculie (une incapacité de conceptualiser des chiffres), la dyslexie (problèmes de lecture, d'orthographe et de rédaction), la dyspraxie (maladresse, problèmes d'équilibre), l'autisme de haut niveau et le syndrome de la fatigue chronique (EM), entre autres.

Stress management makes Holidays more enjoyable

Meditating Man

Remembering, reflecting and celebrating are often stated as integral parts of any holidays. But are they, and do they really dictate our preparation for and celebration of the holidays?

It seems that, given the rapid pace at which we live, for many the holidays have become as stressful as they are pleasant. There is much we can do to better manage our personal, work and religious obligations. In fact, we can all make the holiday period more pleasant by trying to understand what stress is, what its consequences are, and by learning how to manage it more effectively.

Stress is often considered as the most common problem of everyday life. Most experts agree that an inability to respond to our life demands often results in a stress response. Although stress is considered a normal reaction and most of us experience stress at one point or another, when the stress response becomes chronic and exaggerated, it can lead to negative physical, psychological and social consequences. Indeed, stress has been identified as causing somatic problems (i.e., nausea, tension headache, migraine, muscular discomfort, general pain, cardiovascular disease) and psychological distress (i.e., worry, tension, anxiety, depression, burn-out, psychosomatic illnesses, low self-esteem, impaired interpersonal relations).

La gestion du stress rend les Fêtes plus joyeuses

Homme qui médite

Les souvenirs, les réflexions et les célébrations sont souvent décrits comme des parties intégrantes de tout type de fête. Mais, les ont-ils et est-ce qu'ils dictent vraiment notre façon de nous préparer et de célébrer les Fêtes ?

Il semble qu'en raison du rythme rapide dans lequel nous vivons, les Fêtes soient devenues pour plusieurs autant une source de stress, qu'une source de plaisir. Nous pouvons toutefois faire beaucoup pour mieux gérer nos obligations personnelles, professionnelles et religieuses. En réalité, nous pouvons tous faire en sorte que la période des Fêtes soit plus joyeuse en essayant de comprendre ce qu'est le stress, quelles sont ses conséquences, et en apprenant comment le gérer de façon plus efficace.

Le stress est souvent considéré comme le problème le plus courant de la vie quotidienne. La plupart des experts conviennent qu'une incapacité de faire face à nos exigences de vie entraine souvent une réaction de stress. Bien que le stress soit considéré comme une réaction normale et que la plupart d'entre nous en ferons l'expérience à un moment ou l'autre, lorsque la réaction de stress devient chronique ou exagérée, elle peut entrainer de répercussions négatives sur les plans physique, psychologique et social. En effet, il a été déterminé que le stress peut être la cause de problèmes somatiques (par ex.: nausée, céphalée de tension, migraine, inconfort musculaire, douleur générale, maladie cardiovasculaire) et de détresse psychologique (par ex.: inquiétude, tension, anxiété, dépression, épuisement professionnel, maladies psychosomatiques, faible estime de soi, relations interpersonnelles perturbées).