lundi 30 janvier 2012

La motivation au travail

La motivation au travail est capitale. Elle est liée aux performances des employés et à leur bien-être. La motivation au travail est définie comme : « (...) un processus qui active, oriente, dynamise et maintient le comportement des individus vers la réalisation d'objectifs attendus. » (Roussell, 2000, p.5).

Les types de motivation au travail

La motivation peut être interne ou externe. Ainsi, certaines personnes effectuent leur travail parce qu'ils sont poussés par une motivation externe. Par exemple, ils vont alors travailler pour des raisons instrumentales, pour atteindre un but tel que d'avoir un salaire.

D'autres personnes effectuent leur travail en étant poussés par une motivation interne. Dans ce cas, c'est pour la satisfaction, le sentiment de réalisation de soi, la stimulation, l'accomplissement ou encore pour le plaisir d'apprendre, etc. qu'ils effectuent leur travail. Ce type de motivation aiderait à se réaliser dans son travail.

Lorsque la motivation cède le pas à l'amotivation

L'amotivation est lorsque la personne perçoit et s'attend à ce que ses comportements et leurs conséquences ne concordent pas (Blais et al., 1993). Elle est alors convaincue qu'elle n'a pas de contrôle sur les résultats des événements pour des raisons qui proviennent d'elle (intrinsèque) ou de son environnement (extrinsèque). L'amotivation peut engendrer une détresse importante, avoir diverses répercussions sur le travail et dans la vie de la personne.

Travailler pour remplir quels besoins ?

Selon Maslow (1943) la motivation est alimentée par le désir de satisfaire certains besoins, tel que nous l'avons résumé dans le premier article sur la motivation. Un des objectifs du travail est souvent de répondre à ses besoins de base (ex. physiologiques), mais pour se réaliser pleinement dans son emploi, l'idéal est qu'il réponde aussi à d'autres besoins comme les besoins de réalisation ou d'actualisation de soi...

dimanche 29 janvier 2012

Comment développer la motivation scolaire ?

Arriver à s'engager, à poursuivre et compléter des études demande beaucoup de temps et d'engagement et certains étudiants peinent à développer ou maintenir leur motivation. Voici quelques idées de manières de développer et maintenir sa motivation scolaire (inspirées des recherches de Careau et Fournier, 2002 et de Barbeau et al., 1997).

  • Identifier des objectifs quotidiens et hebdomadaires.
  • Alimenter son sentiment de compétence et ne pas juste orienter son attention sur les lacunes et difficultés.
  • Voir ce qu'il faut accomplir comme un défi et apprécier ce que l'on en retire.
  • Persévérer et se donner droit à l'erreur.
  • Ne pas confondre intelligence et rapidité.
  • Comme dans les sports, pour réussir il faut s'entraîner et avoir les bonnes techniques, acquérir des connaissances et se donner le temps de les développer.
  • Viser la compétence et non seulement l'excellence.
  • Identifier et soutenir notre intérêt face à une tâche (par exemple, lorsque l'on voit moins clairement l'utilité d'une matière, prendre conscience de son utilité éventuelle ou la lier à d'autres matières qui nous intéressent davantage).
  • Se rappeler que la motivation vient après l'action : souvent il est difficile d'initier, de débuter une activité mais généralement plus on s'approche de notre objectif, plus on est motivé.

samedi 28 janvier 2012

La motivation : au coeur de l'action

La motivation est ce qui incite à s'engager dans l'action et à réaliser ses projets. C'est ce qui pousse l'individu à s'investir dans la vie, à avancer malgré les défis. La motivation teinte plusieurs facettes de l'existence et permet d'accomplir de grandes choses. Inversement, les problèmes de motivation peuvent engendrer beaucoup de problèmes.

En effet, on peut parfois vivre une perte de motivation ou éprouver des difficultés à se motiver à accomplir une tâche. Lorsque cette perte de motivation se répand à tout ce qui nous intéresse en général, cela peut être un signe de dépression et indice qu'il serait important de consulter pour recevoir une aide adéquate. Mais lorsque la perte de motivation est moins généralisée on peut tenter, en premier lieu, de s'aider soi-même en cherchant à comprendre ce qui nous arrive.

Qu'est-ce que la motivation ?

La motivation est ce qui pousse la personne à s'engager dans une action. Elle peut être interne ou externe et elle est responsable :

  • Du déclenchement du comportement
  • De la direction du comportement (le but du comportement)
  • De l'intensité du comportement
  • Et de la persistance du comportement (Vallerand et Thill, 1993).

vendredi 27 janvier 2012

La perte d'emploi : l'expérience des gestionnaires...

Mettre à pied un employé est souvent une expérience difficile pour les gestionnaires. Cela implique qu'ils accomplissent des tâches ardues et ils peuvent vivre une panoplie d'émotions en lien avec cette situation (ex. tristesse, soulagement, déception, incertitude, impuissance, colère, peur, etc.). Pour vivre cette expérience le mieux possible, il est important de bien de se préparer, s'informer et d'être conscient de la souffrance qui sera possiblement vécue tant par soi comme gestionnaire que par les employés qui perdront leur emploi avant d'annoncer la nouvelle.

Voici quelques stratégies qui peuvent aider à annoncer la perte d'un emploi à la personne qui devra quitter ainsi qu'au reste de l'équipe.

Annoncer la nouvelle aux employés qui quittent...

Il est important de toujours faire preuve d'empathie et de compassion lorsque l'on annonce à un employé qu'il perdra son emploi. Garderet (2005) a élaboré un modèle pour guider les médecins qui annoncent à un patient qu'il est atteint d'un cancer. Voici une adaptation de ce modèle au contexte d'une perte d'emploi :

L'annonce d'une perte d'emploi

  • Préparer la rencontre : allouer suffisamment de temps, trouver un lieu calme et discret, annoncer la nouvelle personnellement, etc.
  • Savoir ce que connaît déjà la personne au sujet de la situation.
  • Fournir l'information : de manière brève, concise et encourageante.
  • Répondre de manière empathique aux réactions émotives de la personne.
  • Résumer ce qui a été dit et parler des étapes qui suivront.

Pour aller au-delà de la perte : rebondir suite à la perte d'un emploi

Sans nier la souffrance souvent vécue lors d'une perte d'emploi, il est aussi bénéfique de tenter de voir ce qui peut être retiré de cette expérience. En effet, la perte d'un emploi peut être envisagée comme une transition, une occasion de prendre le temps de réfléchir à sa carrière, de réexaminer ses besoins, désirs et priorités, de penser à son futur et parfois de se réorienter.

Un processus de réflexion est entamé par beaucoup de personnes suite à la perte d'un emploi. Il est souvent bénéfique d'alors prendre le temps de procéder à une :

  • Exploration de son environnement afin de colliger des informations sur les emplois disponibles, les différentes organisations et milieux de travail...
  • Exploration de soi : réviser ses intérêts, valeurs et expériences. Voir comment ces valeurs peuvent s'actualiser dans le cadre d'un emploi peut alimenter une réflexion sur sa carrière et sa vie.

Tirer des apprentissages de cette expérience

Perdre son emploi, est aussi une occasion de se questionner et tenter de prendre conscience de :

Perdre son emploi : vivre la perte et rebondir

Beaucoup de personnes sont confrontées, au fil de leur histoire, à la perte d'un emploi. Nous entamons une série de petits blogs sur cette expérience. Le premier porte sur les difficultés que peut vivre les gens qui perdent leur emploi et le deuil qui s'en suit. Le second portera sur ce qui peut être appris de cette expérience. Le troisième petit texte se penchera sur l'expérience des gestionnaires qui doivent procéder aux mises à pied.

La perte d'un emploi est une épreuve souvent difficile à vivre. Elle affecte souvent la personne à différents niveaux :

  • Atteintes à l'identité : l'identité est, pour plusieurs, liée en partie à leur travail. Par exemple, certains vont s'identifier à leur milieu de travail ou à leur profession. Cette identité peut être ébranlée lors de la perte d'emploi.
  • L'estime de soi et confiance en soi sont aussi souvent mises à l'épreuve, et il est très important de travailler à les rebâtir.
  • Plusieurs vont vivre de la honte suite à leur perte d'emploi, et ce peu importe les raisons pour lesquelles ils ont perdu leur travail. Cette émotion est très difficile à vivre, la partager, parler avec des gens qui ont vécu une expérience similaire peut aider à en diminuer l'intensité.
  • La perte d'un emploi peut aussi raviver d'autres pertes, comme des pertes d'emploi antérieures, celles de ses parents etc.
  • Beaucoup de gens seront alors en proie à une incertitude face à leur futur, à leur situation financière, etc.
  • Cela engendre du stress chez plusieurs, un stress qui peut se répercuter dans plusieurs facettes de leur vie.
  • Cette expérience peut causer une détresse psychologique qui s'aggrave parfois et prend la forme d'une dépression ou d'autres problématiques de santé mentale. Dans ce cas, il ne faut pas hésiter de consulter un professionnel qui saura aider à surmonter ces problèmes.
  • La perte d'un emploi provoque aussi ce que l'on appelle des pertes secondaires, comme la perte de collègues, d'une routine, d'un niveau de vie, etc.

jeudi 26 janvier 2012

Comment parler de la mort avec les enfants ?

Le père d'Amélie, 3 ans, vient de mourir d'un cancer. Sa famille ne sait pas comment lui annoncer cette nouvelle, se demandant ce qu'elle comprendra, ce qu'il faut lui dire, et comment le faire. Ils ont peur de la traumatiser, de la blesser, mais savent bien qu'il faudra lui en parler un jour ou l'autre...

L'importance de parler de la mort avec les enfants en deuil

Plusieurs personnes sont mal à l'aise de parler de la mort aux enfants. Certains vont se demander si il faut leur en parler et comment le faire. Parler de la mort aux enfants qui sont confrontés à la perte est très important. Ils font souvent face à la mort pour une première fois. Parler avec eux, à leur rythme et les soutenir les aide à vivre leur deuil et à ce que la tristesse qu'ils vivent ne devienne pas une blessure irréparable. Parler leur permet d'exprimer, de questionner et d'évacuer la culpabilité ou les émotions de leur deuil plus difficiles à vivre (la tristesse, la colère, l'ambivalence, le soulagement, etc.). Enfin, cela aide aussi à vérifier ce qu'ils comprennent et ce qu'ils comprennent moins bien des événements.

Pour que cela soit bénéfique, il faut leur parler sincèrement, en respectant leur rythme, leur compréhension et leurs questionnements. Il faut aussi savoir que souvent les enfants n'aiment pas les longues discussions, il préfèrerons qu'on leur parle de manière brève, claire, concrète, véridique et empathique. Il faut faire attention aux métaphores, comme par exemple « il fait un long voyage » ou « il fait dodo ». Ces métaphores peuvent créer toute sorte de peurs chez les enfants qui commenceront parfois à craindre les voyages de leurs proches ou de se coucher par peur que cela ne leur soit fatal...

jeudi 22 décembre 2011

Vivre un deuil : Un processus incontournable de la vie adulte

Vivre un deuil est souvent une expérience très éprouvante à vivre. Lorsque nous sommes confrontés au décès d'un proche ou qu'une perte importante survient, nous pouvons avoir l'impression que notre vie bascule, nous sentir totalement envahi par différentes émotions. Ces émotions peuvent être très intenses ou, au contraire, elles peuvent sembler complètements éteintes, absentes.

Le processus du deuil

Chaque deuil est unique, s'inscrivant toujours dans une histoire et une relation tout aussi uniques. Il y a toutefois des ressemblances, des points communs qui existent entre ces processus. Différents penseurs ont regroupé ces ressemblances en étapes et élaboré des modèles qui nous aident à mieux comprendre ce que nous ou nos proches peuvent vivre lorsqu'ils sont en deuil.

Selon Bowlby (1961), les phases du deuil sont les suivantes :

  1. La phase de choc ou de torpeur : Cette phase se vit dans les moments qui suivent l'annonce de la perte. La personne a alors une impression d'irréalité, elle se sent comme dans un rêve ou complètement coupée de ses émotions.
  2. La phase de désorganisation ou de déséquilibre : Cette phase survient peu après, lorsque les émotions commencent à ressortir. La colère, la tristesse, la culpabilité, le soulagement et bien d'autres émotions sont alors vécues. Elles sont souvent accompagnées de symptômes physiques.
  3. La phase de réorganisation débute lorsque la perte commence à être intégrée et que la personne recommence à se sentir plus heureuse, à réorganiser sa vie.

jeudi 10 novembre 2011

Faire face à une première perte : le deuil chez l’enfant

Beaucoup d'enfants vont être confrontés à la perte d'un proche dans les premières années de leur vie. C'est souvent pour eux un premier contact avec la mort. Or, les enfants ont leur propre vision et compréhension du monde. Il peut être difficile pour les adultes de comprendre comment ils vivent leur deuil et de savoir comment les soutenir. Voici quelques informations qui peuvent aider à accompagner les enfants dans ce processus.

Les enfants d'âge préscolaire : de 2 à 5 ans

Lorsqu'ils sont très jeunes, les enfants voient la mort bien différemment des adultes. Ils comprennent mal que la mort est permanente, leur notion du temps étant souvent à court terme. Il ne faut donc pas s'étonner si, après quelques semaines, ils se demandent où est la personne décédée. Ils ne croiront souvent pas que la mort est irréversible, ni qu'eux aussi pourraient mourir. De plus, ils sont dans une étape de leur développement où ils sont généralement centrés sur eux-mêmes et vont ainsi souvent se culpabiliser (par exemple en s'imaginant à tort qu'ils ont causé le décès de la personne). Il est bien de les réconforter et les rassurer à ce niveau. Les enfants de cet âge vont aussi souvent lier la mort à la vie, la personnifier, sous forme de dessins par exemple.

lundi 7 novembre 2011

Le mieux-être psychologique… une personne et une entreprise à la fois !

Les patrons injustes, les emplois subalternes, la colère, le travail par quarts et les heures supplémentaires peuvent tous faire augmenter les risques de maladies physiques ou psychologiques : c'est ce qu'on appelle le stress professionnel. Ce dernier se définit comme la réaction affective et physique nuisible survenant lorsque les exigences d'un emploi ne correspondent pas aux capacités, aux ressources et aux besoins du travailleur. Il rend les gens vulnérables à la détresse psychologique, à des accidents du travail et à d'autres problèmes de santé.

Nous savons qu'un certain niveau de stress peut être bénéfique : de courts épisodes de stress peuvent stimuler la production de substances chimiques qui améliorent la mémoire, augmentent le niveau d'énergie et favorisent la vigilance et la productivité. À l'opposé, lorsqu'un individu est exposé à un niveau de stress élevé et de longue durée, celui-ci est beaucoup plus à risque de vivre les conséquences néfastes du stress.

En 2002, les Drs. Yaniv Benzimra et Yannick Mailloux (tous deux psychologues) ont fondé la firme Psychologues Consultants Y2, et se sont donnés comme mandat d'aider les individus à mieux gérer votre stress, prévenir la détresse psychologique et améliorer votre mieux être !